La Chapelle Saint-Loup Causse et Diège
Un monument historique qui n’en impose pas
coordonnées: 44°31’56”nord, 2°04’32”est
On peut s’y rendre à pied depuis le Mas de Cascabel, c’est une agréable promenade, un tronçon de la randonnée “Le Chemin des Lavandières”. En approchant le hameau de Saint-Loup, on est d’abord frappé par la beauté tranquille d’un paysage à la Douanier-Rousseau. Sur le site, on remarque immédiatement le lavoir dont la légende affirme qu’il ne tarit jamais. Puis on découvre qu’il est adossé à une falaise qu’un sentier escarpé escalade, jadis emprunté par les lavandières du hameau voisin de Saint-Loup… Un ermite vivait, dit-on, dans une grotte là-haut.
L’édifice religieux date de plusieurs époques, la dernière étant attestée par un voûtement gothique. Mais des voûtes en plein cintre datent de l’époque romane. En outre, il y a un chevet carré, typique des églises du Sud de la France, souvent antérieures à l’an mille. Selon des chercheurs, auteurs du site http://millenaire1.free.fr/, dédié aux monuments du premier millénaire, la chapelle pourrait dater du 4ème ou 5ème siècle, à l’instar de la Chapelle de Toulongergues, près de Villeneuve d’Aveyron. Il s’agirait donc d’un ”édifice ruthène construit par les premiers missionnaires chrétiens à destination des populations.”
La Chapelle Saint-Loup est vouée à Saint Clair dont la légende affirme qu’il soignait les maladies des yeux…
Le charme bucolique du lieu, le bruit rassurant de l’eau de la source-qui-ne-tarit-jamais, le chant des cigales en été et, sans nul doute, l’âge si vénérable de l’édifice et – qui sait ?- la présence mystique de Saint Clair planant sur ces lieux font de ce monument familier quoique historique un but de promenade et de pique-nique apprécié des habitants et recommandé aux visiteurs.